Octobre 2014
CHOC Jazz Magazine-JazzMan
NOUVEAUTE. Le contrebassiste Jacques Vidal consacre un nouvel album à l'aîné qu'il vénère entre tous et dont il ne finit pas d'explorer l'univers. Et cet hommage à Charles Mingus est une totale réussite. Hommage, et non une ressucée "à la manière de". Ce Cuernavaca contient certes des morceaux indissociables de leur auteur. Ainsi Eclipse, qui Mingus destinait à Billie Holiday, Devil Woman, O.P, dédié à Oscar Petiford, ou encore, plus connu, Goodbye Porkpie Hat.
Mais Vidal en remodèle la pâte sonore, s'attache à l'esprit plutôt qu'à la lettre. Ainsi fait-il pénétrer l'auditeur au sein même de l'univers mingusien que prolongent, sans le moindre hiatus, ses propres compositions, Strange Man, Cuernavaca ou For Lester (...)
Jacques ABOUCAYA
20 octobre 2014
Cuernavaca ELU Citizen Jazz
Cuernavaca, au Mexique, c'est là qu'est mort Mingus en 79. Jacques Vidal, lui, est bien vivant, merci. Ce qui nous vaut cet album magnifique, justement intitulé Cuernavaca puisqu'en hommage à Charles Mingus. Une triple récidive, après Mingus Spirit (2006) puis les Fables de Mingus que nous avions saluées ici même avec enthousiasme, tant dans leur version enregistrée que sous la forme live. Mêmes musiciens talentueux, augmentés d'un choeur de quatre chanteurs, ce qui n'est pas banal pour célébrer celui qui jamais n'en appela à la voix.
Jacques Vidal ne donne pas dans la dévotion. S'il considère le maître, c'est en tant que référence, et non en tant que gourou. (...) Les couleurs sont vives, bousculées dans une rythmique fofolle.
La route est sûre, bien bordée par la basse et la batterie. Pierrick Pédron et Daniel Zimmermann se régalent, Isabelle Carpentier aussi. Dans For Lester, elle donne à entendre un bel extrait du Mingus, Cuernavaca d'Enzo Cormann, tandis qu'à l'archet, Jacques Vidal tutoie la "gravitation universelle". Reste plus qu' à dire "Goodbye" .
Gérard PONTHIEU
5 septembre 2014
TSF Jazz - CUERNAVACA Disque du Jour
octobre 2014
COUP DE COEUR de la semaine
sur www.jazzactutv.
novembre 2014
CUERNAVACA - Chronique Jazz News
Contrebassiste originel de Magma, puis sideman de Pepper Adams ou Archie Shepp, J. Vidal se consacre depuis plusieurs années à l'oeuvre de Charles Mingus. Troisième sur un programme comparable, cet album constitue une forme d'apogée de l'entreprise. Le leader s'est entouré d'une fière phalange, pour un résultat oscillant entre fantaisie et rigueur, un pur cadeu de poésie.
Christian LARREDE
octobre 2014
Batteur Magazine N° 284
Homme de l'ombre au parcours riche et éclectique, le contebassiste Jacques Vidal continue son exploration de la musique de Charles Mingus. Il signe trois des neuf titres, les autres étant des compositions de Mingus arrangées et orchestrées différemment (...) Un très bel album et hommage, respectueux mais vivant, fidèle mais pas servile, qui prouve qu'on peut être créatif dans la relecture d'un patrimoine musical.
Thierry "Fantobasse" MENU
16 octobre 2014
djamparisCDs
Pour ce troisième album génétique sur son idole, le contebassiste a privilégié la couleur Blues et Gospel de Mingus, à dessein de revenir aux sources primaires de sa musique. Pari réusi (...) L'hommage est sincère. L'essentiel est là et la mémoire du maître prise en charge.
Agathe BOSCHEL
2 octobre 2014
CUERNAVACA Album du Jour
Emission Quai du Jazz (radio Jazz 34)
Dernières Nouvelles du Jazz - 7 novembre 2011
FABLES OF MINGUS (Cristal Records 2011)
(...) Jacques Vidal, contebassiste et arrangeur doué, est l'homme-orchestre de ce nouveau projet. Il réussit à prolonger l'esprit du fameux Jazz Workshop, en une plus petite formation qui fait vivre et revivre la musique mingusienne. Un hommage volcanique.
Sophie CHAMBON
Jazz Magazine - août 2011
FABLES OF MINGUS (Cristal Recods 2011)
Les hommages se multiplient comme si notre époque maquait de talents à glorifier. Et parmi tous les impétrants, Charles Mingus est celui dont on parle le moins. On peut donc se réjouir q'un musicien consacre son nouveau disque à l'inventeur de Pithecanthropus Erectus. Vidal a judicieusement choisi ses musiciens pour servir des arrangements qui gardent toute sa magie à la musique du maître, magistralement reréée.
Philippe VINCENT
Le Monde - 12 décembre 2014
CUERNAVACA en concert au studio de l'Ermitage 11 décembre 2014
Jacques Vidal & Charles Mingus, un duo gagnant (par Francis Marmande)
(...) Réaliser un disque emballant, par les temps qui courent, est une chose. Le présenter en scène, comme on transforme un essai, en est une autre. Le concert du 11 décembre au Studio de l'Ermitage, supérieurement sonorisé, réussit ce pari.
Jacques Vidal se signale par une sorte d'intégrité devant la musique. Tantôt on le dit autodidacte. Quelle idée! Tantôt on rappelle ses études classiques auprès de Gaston Logereau et de Jacques Cazauran. Tantôt on rappelle qu'il participa aux débuts de Magma. Tantôt on aligne son parcours aux côtés de sacrés "Maîtres": tourner avec le batteur Philly Joe Jones, ce n'est pas rien. Tantôt on rapelle sa fraternité avec le guitariste Frédéric Sylvestre.
Pour Cuernavaca, il s'appuie pour l'orchestration sur Maël Oudin. De Mingus, Maël Oudin et Jacques Vidal soulignent la rage joyeuse,stricte, fondée sur le blues et le gospel, le grand art classique et la perfection de Duke Ellington.
Ce qui est formidable dans le Cuernavaca de Vidal, c'est que tout y est de Mingus, légende comprise, sans dévotion ni timidité, sans imitation (...)